Maurice Szmidt est devenu un homme lorsque, convalescent, il s'est mis à rédiger ce qu'il venait de subir afin d'en conserver la mémoire qu'il sait fragile. Aussi est-ce sans détour ni omission qu'il nous livre dans ce témoignage la cruelle réalité de ce qu'il a vécu, du premier coup de canon qui le réveille le 10 mai 1940 à Anvers - où, venu de Pologne, il vivait avec ses deux soeurs et ses parents juifs pratiquants -, aux retrouvailles avec sa famille à Lyon trois ans plus tard.