De 1913 à 1925, de la guerre dans les tranchées au dancing " second empire " de l'hôtel Rühl à Nice, Emmanuel Berl fut amoureux d'une femme : Christiane. Ils s'aimèrent, elle se refusa. Emmanuel Berl, alors un jeune homme inconnu de trente-trois ans, conçut cette méditation qui est une valse d'atermoiements et d'élans du cœur, la chronique d'une époque énervée où l'on criait " mort à la mort " mais, surtout, le portrait de Christiane en amazone, air hautain et cheveux roulés en casque. Emmanuel Berl capturait ainsi dans la première de ses rêveries la dernière héroïne romantique.