Notre enquête auprès des vétérinaires et médecins des humains nous a conduits au résultat suivant : l'éthique de la médecine vétérinaire n'est pas si indulgente envers la vie animale comme l'est l'éthique de la médecine des hommes envers la vie humaine, puisque derrière la volonté de la médecine vétérinaire de soigner les animaux, se cachent des mobiles d'ordre économique, social et politique. Si la vie humaine est essentielle pour le médecin de l'homme, celle de l'animal l'est beaucoup moins pour le vétérinaire. Ce dernier, étant un homme, veut avant tout penser à son espèce (ce qui peut se comprendre) ; bien que soignant les animaux, sa priorité reste cependant le bien-être de l'espèce humaine. Il ne peut se permettre de préférer la vie animale au détriment de la vie humaine. Certes, il faut reconnaître tout le bien que la médecine vétérinaire apporte aux animaux. En effet, elle promulgue bien souvent des soins de très haute qualité médicale aux animaux, comparables même à ceux qu'apporte la médecine de l'humain aux hommes. Nous en avons les preuves avec les soins apportés aujourd'hui, par exemple en France, aux chiens, aux chats ou à d'autres animaux. Nous constatons donc, et ce n'est qu'un constat, que si cela est fait, ce n'est pas par amour et par respect du droit à la vie des animaux, mais principalement pour le bien-être des hommes.