"C'est Paul-Emile Victor, tout buriné, en paréo, debout dans son petit zodiac, qui est venu me chercher, en voisin, à l'aéroport de Bora. Vingt-quatre heures de séjour au motu Tane. Longues conversations dans son bureau-bibliothèque sur pilotis : mon meilleur et plus beau souvenir de Polynésie, le seul qui ait résisté à l'oubli. Il était vivant et, pour moi, il n'est jamais mort. Je l'ai retrouvé avec émotion dans l'avant-dernière nouvelle d'Orion". Jean Raspail