Jadis s'élevait dans le Grand Nord sibérien, une cité que sa richesse avait rendue légendaire. Le nom de Mangazeïa s'entendait dans tous les ports d'Europe ; ses sonorités exotiques signifiaient toutes les richesses de l'Asie centrale. Elle fut surnommée Mangazeïa la "bouillante d'or" par ceux qui la virent au sommet de sa gloire. Mais son opulence fut bien courte, et si la richesse de Mangazeïa a crée le mythe, la chute de cette Atlantide du Nord a entretenu la légende. Avec Mangazeïa : légende du Nord, Alexandre Page raconte de façon poétique et mythique la chute de l'une des plus riches cités de jadis. Perdue aux confins du pays Nenets, dans les glaces sibériennes, elle connut des décennies de gloire avant de sombrer et de s'effacer des mémoires, son emplacement même s'oubliant avec les siècles. Sa redécouverte dans les années 30 du XXIe s. n'a pas encore levé tous les mystères de sa destruction aussi complète que soudaine.