" Je l'écris avec mes larmes dorées, Sur les pans de ta robe immaculée, Des lettres de feu et de haine Puisées de l'alphabet de la géhenne. Oui, la vie, notre vie, Belle de toute sa fatuité, Longue de nos craintes et de nos stupeurs, Courte de nos aspirations et de nos volontés, S'arrime implacablement à l'aura du Verbe Qui incarne le temps qui passe. La fougue du temps me saisit dans ses étoiles Alors que l'étendue décrète mes limites. Je me réveille sur la terre des hommes, Echoué sur la plage de mes défaillances. "