Comment expliquer l'attachement des Belges pour un roi qui leur ressemble si peu ? Les Flamands et les Wallons sont-ils plus unis aujourd'hui qu'hier ? Qui veut déstabiliser l'Etat belge ? A-t-on assez rendu hommage à ces " ritals " qui ont fait la Belgique ? Pourquoi les responsables belges semblent-ils incapables de mener une politique cohérente et décomplexée à l'égard de la France ? Pourquoi Jacques Brel n'a-t-il jamais chanté la Wallonie ? Voilà quelques-unes des questions que pose José-Alain Fralon, correspondant du quotidien français Le Monde à Bruxelles, tout au long de ces lettres ouvertes qu'il a écrites au roi Baudouin mais aussi à Jacques Brel, Wilfried Martens, Enzo Scifo, José Happart, Manu Ruys, Paul Vanden Boeynants, Etienne Davignon, Albert Frère, les tueurs du Brabant wallon, Manneken Piss, Milou et le prince Philippe. Derrière cette galerie de portraits peu conformistes se dessine une esquisse souvent surprenante de la Belgique d'aujourd'hui.