Cette "Lettre à la Chrétienté mourante", rédigée entre 1930 et 1938 est le témoignage de l'évolution spirituelle d'Alphonse de Châteaubriant, mais aussi son testament politique. Il réunit la vision de l'esprit et la lumière de l'âme d'un l'écrivain dont l'oeuvre reste encore à (re)découvrir. Cet ouvrage marque une étape importante dans une philosophie engagée où le christianisme catholique est paré avec tous ses dogmes. Extrait : "J'écris ceci en repoussant loin de mon souci toute préoccupation littéraire. Je ne me préoccupe plus de "cet esprit de la maison", de cet amour-propre qui commande, directement ou indirectement, aux choses que nous disons. Tout cela est fini, bien fini, devant les méchants comme devant les bons ; j'ai enterré le bonhomme. Maintenant, je sais ce que c'est que la vie, je sais, j'ai labouré pendant vingt ans. ". .