21 juin 2001, Madrid. Victime d'une hémorragie cérébrale, Alain, architecte, sombre dans le coma. Il a alors cinquante-huit ans. Miraculé, il se remémore les dernières années menées à un train d'enfer, entre l'Amérique, l'Europe et le sud méditerranéen... De la jungle tropicale au désert marocain, de Broadway à Jérusalem, c'est une soif de rencontres et d'ailleurs qu'évoquent les mémoires d'Alain Krieger. Truffé d'anecdotes – on y croise les FARCS, d'anciens nazis ou des trafiquants de hachich – son témoignage vaut surtout par sa liberté : celle d'une vie, celle de ton. De ces pages parvient ainsi à se dégager une certaine philosophie: la vie y apparaît comme un périple à travers le monde, un voyage sans fin, à la richesse inépuisable, à consommer sans modération... ou presque.