La panique s'est emparée d'une ville sans nom, la peste arrive et, avec elle, son lot d'horreurs. Nous sommes au Moyen Age et la maladie revêt un caractère sacré, elle est une punition divine que l'on s'efforce d'éradiquer en désignant des boucs émissaires. Les juifs d'abord et, avec eux, les lépreux seront ceux-là. Au travers de destins collectifs mais aussi individuels, ce roman est une dénonciation de tous les obscurantismes et de toutes les haines. Il est aussi l'histoire de l'amour tragique entre Matthieu le chrétien et Myriam la juive.