A mon retour au Congo en 1999, après treize ans d'absence, il n'y en avait que 5 radios, en majorité commerciales, dans toute la république démocratique du Congo. En mars 2001, à Kinshasa, au palais du peuple, nous avons organisé le Festival Fréquences Libres ou le pluralisme radiophonique pour défendre le tiers secteur du paysage audiovisuel congolais (Pac). Elu président du réseau des radios associatives et communautaires (Arco) de 2001 à 2007, nous avons bataillé fort pour la reconnaissance des radios communautaires, radios de proximité et citoyennes. A mon départ du Congo, il y avait plus de 280 radios communautaires en RDC. Institut Panos Panos, qui a fermé ses portes à Paris depuis 7 ans, fut un faux partenaire méchant. La Françafrique des Médias, pour mieux nous combattre, a fait une grosse campagne de diabolisation contre nous, une volonté de nous nuire. Elle a pratiqué la politique de diviser pour mieux régner. Corsaire des médias, l'Institut Panos Paris a disparu, sans avoir jamais réussi à nous abattre, plus des traces sur le Net. Tout a été effacé. Les 4e assises de l'Arco à la Halle de la Gombé furent une grande réussite. Cent cinquante-trois radioteurs venant de toute la république. Nous avons gagné que les radios associatives et communautaires puissent participer au processus électoral : avant, pendant et après les élections Louis Michel 2006. Nous avons réussi à plier Modeste Mutinga et sa fameuse Haute autorité des médias (HAM), étouffoir des libertés. Cet ouvrage est un rappel du travail bien fait car l'expérience est une lanterne accrochée au dos qui n'éclaire que ceux qui viennent après.