Ce soir-là, le nom d'une femme s'ajoutait à la longue liste des pleureuses d'Afrique... Les larmes des pleureuses plaidaient leur droit au chapitre de la paix. Elles devenaient, en quelque sorte, la voix de ces femmes du silence, femmes sans voix et sans visage, que la guerre endeuillait impunément et que la domination mâle condamnait au drame du silence. En effet, elles étaient sommées de ne rien dire face aux violences arbitraires et aux exécutions sommaires du pouvoir... Ce récit est, malheureusement, inspiré d'une vraie histoire dramatique : un homme a été assassiné, une femme a pleuré, un enfant a été sauvé... Une épopée façonnée au rythme des facéties de la vie et de la mort s'est écrite...