A quinze ans, j'imaginais l'avenir avec confiance. Les discours politiques, scientifiques ou religieux prononcés par nos responsables n'avaient de cesse de nous promettre monts et merveilles. Cinquante ans plus tard, toutes ces promesses se sont réalisées, mais uniquement dans l'intérêt de ces funestes prometteurs de beaux jours. Pour les autres, les deux tiers de l'humanité, il ne reste que les miettes du gâteau. Ils sont de plus en plus nombreux à subir les innombrables malheurs engendrés par l'avidité sans limite des puissants.