Stendhal assurait n'avoir durabelement aimé que Saint-Simon et les épinards. "Né frugal", Eric Ollivier ne s'attarde pas sur ses préférences culinaires. Au reste, les vraies, les seules nourritures de sa vie sont les livres, et s'il est devenu écrivain, c'est plus par amour que par vocation. Un amour qui, d'ailleurs, s'apparente davantage à celui du patriote qu'à celui du supirant : "Si l'on me demandait à quel milieu, à quel peuple j'appartiens, je répondrais sans hésiter que j'appartiens à la civilisation des livres, à elle seule, qu'elle est ma nation.