Depuis vingt ans, l'imaginaire des écrivains iraniens, comme celui de leurs compatriotes, a été traversé par la révolution, la guerre et l'exil. Spectaculairement, la littérature iranienne s'est enrichie de nouvelles images, de nouvelles destinées et de nouveaux personnages. Avec la langue persane pour corps unique et deux pôles de création : l'un en Iran, l'autre en Europe et aux Etats-Unis.
Les écrivains iraniens contemporains, toutes tendances confondues, et souvent au péril de leur vie, se sont voulus les continuateurs de Schéhérazade : raconter des histoires pour que le peuple iranien survive et vive...