Parmi les pierres, le béton et le verre, nous sommes de ceux qui se reconnaissent dans le cercle de leur horizon ordinaire, en feuilletant les imageries insolites et touchantes de l'inexistence. On avance en laissant ses yeux ailleurs, et la vie insistante imite l'art qui imite la vie, on a même imaginé l'inoubliable. Ce qui nous convient, machines sentimentales, c'est l'art délivrant le corps " impur " de ses imaginations silencieuses. La vie se veut, la vie se prend. Nous ne sommes pas dans la pensée en trois parties des démonstrations, mais là où la vie s'organise, désire et bricole. Dans l'ignorance de l'ignorance, le désir, quant à lui, est notre premier moteur, il unit les âges impossibles, ceux qui ne se rejoignent jamais ; et l'instant du désir est le commencement de tout !