Qu'on ne s'attende pas à un livre féministe : Certes on y trouve de beaux portraits des premières féministes de l'Histoire de France (Mme de Staël, Olympe de Gouges, Théroigne de Méricourt), et de quelques autres femmes de cette époque ; mais le 1er chapitre, Aux femmes, aux mères, aux filles et la Conclusion où il s'adresse à nouveau aux femmes, le disent assez clairement : le propos de Michelet n'est pas de vanter l'action des femmes de la Révolution, mais d'engager celles de 1854, à l'entrée de la France dans la guerre de Crimée, à ne pas freiner les élans belliqueux des hommes et à être prêtes à sacrifier leurs enfants. Pour cela il montre quelques belles actions féminines des années 1789 à 95, mais aussi la part des femmes dans l'amollissement de la Révolution et la réaction qui a suivi.