Les fantômes d'Edimbourg entraîne le lecteur dans une errance toute personnelle à travers les ruelles et les passages de la vieille ville comme de la ville nouvelle. Au fil des rues, des monuments, des maisons et des cours, c'est tout un passé qui défile, celui de l'auteur, remontant par vagues, images, souvenirs - il est déjà venu dans sa jeunesse et revoit ici un visage, là un corps aimé - mais aussi, et surtout bien sûr, celui de la capitale écossaise, depuis les tout premiers fondements de la ville jusqu'à nos jours. Les fantômes d'Edimbourg, finalement, constitue une sorte de roman de ce temps qui ne passe pas, des vibrations contenues dans chaque pierre qui restitue au promeneur attentif les vies de jadis, celles des petites histoires comme de la grande Histoire.