L'auteur qualifie les fables de " récits qui se suivent " car on peut tirer de chacun d'entre eux une moralité. Ses protagonistes sont rarement des êtres humains, mais bien entendu, derrière chaque bête, chaque plante, on peut en imaginer. Car, si le genre humain est respectable, nombre d'individus sont, hélas, méprisables ; parmi eux il y a des tarés, des vicieux, des menteurs, des combinards, des méchants, des jaloux, des gourmands, des cupides, des traîtres... Chacun cherche, tout naturellement, à combler ses besoins et ses désirs, à bien vivre, mais pour cela, il faut de l'argent. Or c'est quand quelqu'un est en manque de quelque chose qu'il est tenté d'user de tromperies. Ceux qui veulent rester dignes, malgré tout en respectant la morale sont rares tandis que les malhonnêtes sont légions. Sans être, lui-même, tout à fait irréprochable, Belkacem Bebane estime qu'il convient de dénoncer ces gens là pour que d'autres se gardent de les imiter. Loin de donner des leçons, l'auteur souhaite simplement glorifié la bonne conduite tout en vilipendant l'immoralité.