"Dresde a changé depuis la dernière visite de France à son père. Une grande partie des bâtisses a été reconstruite. Le même bourdonnement y règne. Les blindés soviétiques qui circulent dans la ville et les quelques chantiers sont l'unique animation de la ville. Seuls les corps des trimeurs affairés confirment l'existence humaine. France est bouleversée par les traces encore vivantes des bombardements, elle est mortifiée face à ces tonnes de fer, ce mastodonte d'acier dans ce lieu public destiné à la promenade. Le monstre diurne est là pour signifier à chaque conscience la force de son maître, le pouvoir de l'oppresseur. Son poids écrase et stérilise la terre allemande à l'instar de ses habitants. Aucune pensée, aucun mot, aucune musique".