Je danse sur un point, un étal où tout l'espace s'ouvre sans limites possibles. A force d'éprouver la présence phénoménale du réel, je l'imagine. J'ai "quelque chose" à dire, car Je suis. J'ai saisi la structure du désir, sa forme idéale gicle sur le mur d'épaisses strates de fibrilles explosives. Mes stases dépressives atroces sont brisées. Le sentiment de la durée meurt dans l'immensité de l'espace qui se déploie depuis l'inutilité des avenues jusqu'aux temples charnus. Les exhalaisons sont languides et furtives, le charisme des portraits insaisissable, mon style absolument inimitable.