" Le vin qui rendait fou " : c'est comme cela qu'on nommait le vin de Noah dans le siècle précédent avant qu'il ne fût interdit en France en 1935. Mais il y eut des vignerons qui s'obstinèrent à le produire, et le dernier à braver l'interdiction fut Albert Menais. Le petit-fils de ce résistant reprit l'exploitation des terres, et, le soir, avec cinq autres copains, il avait pour habitude de se retrouver dans la cave du grand-père pour consommer ce vin à l'excès. Pendant sept années, plusieurs drames se succédèrent : parmi les buveurs, certains devinrent déments jusqu'à la folie furieuse parfois, et d'autres moururent prématurément. On voit comment purent mourir bien des gens, grands consommateurs de ce vin, hybride d'une autre espèce de raisin depuis sa découverte en 1895.