Parce qu'un clavier est sans mémoire, avec les années grisonnantes vient le besoin de reprendre la plume d'écolier du siècle dernier pour écrire à l'encre bleue un témoignage de souvenirs faisant revivre des histoires du passé. Au fil des pages, cela devient un périple sur la route du temps, avec des pauses nostalgiques, des soubresauts inconfortables ; toujours à la recherche de la nature poétique des choses, même dans les pires péripéties de l'existence, car la lumière brille aussi dans un ciel d'étoiles éteintes. Puis, au fil de la route, une évidence apparaît : nous n'avons pas les cartes en main, nous ne connaissons ni l'itinéraire ni la distance, ni les obstacles à franchir. Alors se pose cette question : qui a les cartes en main ?