C'est un homme de taille moyenne, légèrement bancal. De teint clair, il a l'oeil vif et le regard franc et droit. Son attitude hautaine et digne rappelle la fière démarche de ses ancêtres, celle de son père en particulier. Son intelligence fait de lui un curieux qui veut tout savoir à propos de toutes les affaires du royaume. Rapportant son sens aigu des problèmes pendant les discussions avec Bayol en décembre 1889, d'Albéca écrit : " La diplomatie perd son latin en présence de l'entêtement du prince". De Cuverville le trouve, lors des négociations de 1890, "astucieux, vindicatif, d'un orgueil immodéré", cependant "généreux quand il le faut". "Instinct guerrier, audace, courage (...), ruse, finesse sont ses "qualités natives" qui, développées, réunies, fortifiées par l'étude, par l'instruction et par l'expérience" auraient fait de Gbèxàzï une personnalité plus remarquable encore.