Biographie de Georges Cuvier
Georges Cuvier (1769-1832), est un anatomiste français, promoteur de l'anatomie comparée et de la paléontologie au XIXe siècle. Issu dune famille protestante de Montbéliard province appartenant au Württemberg, il étudie à l'Académie Caroline de Stuttgart, où il acquit la connaissance de la langue et de la littérature allemandes, il devient précepteur en Normandie. Tout en remplissant les devoirs de sa profession, il se consacre aussi à l'étude de l'histoire naturelle.
Ses talents ayant été appréciés par Tessier, savant agronome. Appelé à Paris en 179, il se fait rapidement remarquer, à la fois par ses cours et par ses écrits. Aussi, il est nommé successivement professeur d'histoire naturelle aux écoles centrales, suppléant de la chaire d'anatomie comparée au Muséum, professeur au Collège de France, membre de l'Institut (1796), puis secrétaire perpétuel de la section des sciences (1803).
Il est en outre admis peu après à l'Académie française. Plus tard, il gravit les échelons académiques et devient inspecteur des études, conseiller et chancelier de l'Université (1808), tout en accomplissant plusieurs fois les fonctions de grand maître. Force est d'admettre qu'il profite de cette position pour favoriser l'enseignement de l'histoire et des sciences. Nommé en 1814 conseiller d'Etat, puis président du comité de l'intérieur, il se distingue dans cette nouvelle carrière mais se montre trop complaisant pour le pouvoir en place.
Comme naturaliste, Cuvier, surnommé l'Aristote du XIXe siècle, a contribué à son développement. En effet, il a donné à la zoologie une classification naturelle et a permis à l'anatomie comparée de faire un pas immense en reconnaissant qu'il existe entre tous les organes d'un même animal une subordination telle que de la connaissance d'un seul organe on peut déduire celle de tous les autres : c'est ce qu'il appelait la loi de la corrélation des formes.
Enfin il a donné à la géologie de nouvelles bases d'observations, en fournissant les moyens de déterminer l'ancienneté des couches terrestres par la nature des débris qu'elles renferment.