Bien sûr les bénéfices, c'est mieux. Mais il y a dans la perte à grande échelle, une montée d'adrénaline comme... celle que devait ressentir le pilote qui a largué sa bombe sur Hiroshima. Le sentiment d'être détenteur d'une... puissance cosmique. Perdre, ça forge un caractère. Je ne parle pas de quelques misérables millions, mais de centaines de millions, des milliards, c'est tellement mieux, tellement jouissif ! J'en connais qui ne vivent que pour les pertes. Certains en ont perdu six, des milliards ! A présent ils sont en prison, en Bolivie ou sous les ponts. La société n'a aucune pitié pour ceux qui se donnent corps et âme à leur mission. Alors j'ai décidé d'arrêter. De me recycler. Dans l'oseille, de préférence. Ou peut-être le blé. C'est bien, aussi, le blé.