Pour chercher la facilité, plusieurs enseignants d'une langue étrangère, le français par exemple, recourent à la langue maternelle de l'élève, l'arabe à titre d'exemple, afin de se faire comprendre ou de comprendre les idées de l'apprenant. Si cette interférence linguistique permet à l'élève de construire son interlangue, de tâtonner et d'appréhender lentement la langue étrangère, elle n'en présente pas moins d'embûches, d'obstacles et de problèmes, aussi bien pour l'élève que pour son enseignant, dans le domaine de l'enseignement-apprentissage d'une langue étrangère. Quel est donc le revers de la médaille de l'usage, par l'enseignant et par l'élève, de la langue maternelle de l'apprenant en classe de français langue étrangère ?