Cette nouvelle est une libre interprétation d'un évènement de la vie du Christ : sa transfiguration. Devant trois de ses disciples, le Christ change d'apparence physique en transformant son corps charnel en corps de " lumière ". Thierry Saëz pose cet épisode comme un enseignement volontaire du Christ sur le véritable pouvoir auquel est confronté l'Homme, à savoir la libération de la peur de la mort physique, ainsi que la démonstration que la vie perdure sous une autre forme dans l'au-delà. A la naissance, dès que le cordon ombilical est coupé, l'individu est soumis à l'angoisse de la séparation : cette dernière s'exprime métaphysiquement, par la peur de la mort, et existentiellement, par le poids du monde que l'Homme doit porter sur ses épaules.