Dans l’action sociale comme dans tous les domaines, le partage de l’information s’impose du fait de l’évolution de la société et de la législation. Après avoir analysé comment il se pratique concrètement mais différemment, selon les champs sociaux (protection de l’enfance, logement, migrants, handicap…), leurs contextes et leurs acteurs, le rapport s’attache aux modalités concrètes du partage d'informations pour en mesurer la pertinence et les limites. La question "au service de qui est cet outil ?" y est majeure, afin que le partage d’information ne devienne pas un but en soi, et afin d’éviter les dérives de son utilisation qui contribuent à briser la relation entre professionnels et usagers, à mettre en cause la confidentialité. Le rapport s’achève sur une série de préconisations.
Groupe de travail présidé par Brigitte Bouquet, professeur émérite au CNAM, assistée de Michel Thierry, inspecteur général des affaires sociales, vice-président du CSTS.