1866. Traduction de L. Golschmann (1895). Le tableau du développement intellectuel et musical d'un enfant aveugle. Un récit d'une grande beauté qui est en même temps une illustration des convictions humanistes de Korolenko. Ce roman de Vladimir Korolenko plonge dans la société rurale de la Petite-Russie au début du siècle dernier. Pierre est né aveugle. Sa famille l'accueille comme tous les enfants qu'elle a déjà accueillis. Son éducation va lui apprendre les choses de la vie qui lui sont hélas inaccessibles, les couleurs par exemple, c'est la musique qui le guidera. L'analogie sons couleurs revient souvent dans son discours (on pense aux Correspondances de Baudelaire) et les pages sur la sensibilité du jeune aveugle à la musique abondent.