En ce bel après-midi de mai, Marianne s'en va, rompant avec les presque onze ans de sa vie avec Olivier. C'est elle, seule, qui en a décidé ainsi et la peur ne la quitte pas. Olivier, immobile, la regarde faire ses bagages. Apparemment, il a enfin déposé les armes. Rien n'est moins sûr, pourtant, et Marianne retient son souffle. Elle sait trop bien qu'il suffirait d'un rien pour que reprenne un combat dont elle ne veut plus.