" Mais dis-moi un petit peu, il est noir, noir, ou noir un peu... un peu blanc ? " (célèbre sketch de Muriel Robin, dans lequel une mère apprend qu'elle va avoir un gendre noir). Barack Obama, lui, est " noir, un peu blanc " : dans ses veines coulent le sang de son père, d'origine africaine et le sang blanc de sa mère. Alors que les critiques affirmaient qu'il n'etait pas descendant d'esclave - ce qui est exact -, il pouvait cependant être considéré comme tel par n'importe qui ne connaissant pas son histoire dans le détail, ce qui lui assurait, nous dit l'auteur, un atout indéniable pour gravir les échelons de la carrière politique jusqu'à devenir le premier président noir de l'histoire des Etats-Unis. En parallèle, le célèbre slogan de sa campagne présidentielle, " Yes We can ", signifiait qu'il n'était pas le candidat d'une appartenance ethnique, mais celui du consensus. Tout le monde y trouve son compte : Barack Obama est tous les Américains à lui seul...