Nous sommes descendus. Une pluie fine tombait et mouillait le jardin. Le vieux jardinier me tendit un parapluie et il ouvrit le sien avant de s'engager dans l'allée principale. Le soleil se montrait en même temps que l'averse redoublait, cela donnait un éclairage sublime, la lumière d'un vert resplendissant rasait les massifs, il faisait bon. Nous marchions côte à côte, à l'abri de nos parapluies. Monsieur Miyazawa poursuivait son récit. La figure de mon grand-père m'apparaissait comme jamais je n'aurais pu la deviner, passionnée, ivre, lui que j'avais connu si taciturne et parfois si mélancolique.