Ceux qui prêchaient jadis contre le ministère pastoral de la femme avaient-ils tort et ont-ils égaré le peuple de Dieu tant par leur intransigeance que par l'inflexibilité de leurs points de vue ? Les revendications sur la légitimation de la place des femmes devant le pupitre n'émanent pas de la gent masculine qui y adhère beaucoup plus par faiblesse, par complaisance et parfois par ignorance. Les femmes ont le droit de savoir - fort heureusement d'ailleurs - qu'elles ne sont pas sous le coup d'une loi divine implacable qui les confine à une perpétuelle position d'infériorité, de subordination et d'écrasement, bien au contraire ! La femme chrétienne a le droit de savoir pourquoi elle doit avoir intérieurement, extérieurement et éternellement l'apparence qui convient à la sainteté, et pourquoi elle doit demeurer dans une attitude de totale soumission vis-à-vis du Seigneur et de sa parole en ce qui concerne sa place et son rôle tant dans le foyer que dans l'Eglise du Dieu vivant. Ce n'est que de cette manière qu'elle pourra étendre son influence dans son foyer en bâtissant le caractère de ses enfants, et dans l'église en impactant d'autres femmes, jeunes et moins jeunes. Une fois que la chrétienne aura saisi quels sont sa place et son rôle, elle sera capable de s'imposer comme un modèle et une référence dans une société où toute valeur morale et spirituelle s'effondre.