C'est l'histoire d'un trio : un écrivain dans la quarantaine, confirmé, alourdi par la vie (le narrateur), un autre de vingt-cinq ans, brillant, joueur et cabotin (Claude), et sa petite amie (Catherine), une " grande fille, bien faite et élégante ". C'est l'histoire d'une amitié masculine, où le cadet semble d'abord prendre l'ascendant sur l'aîné. C'est l'histoire d'un amour, où le fameux droit d'aînesse est finalement rétabli, Catherine glissant progressivement d'un homme à l'autre. Le style élégant et moiré de Jean Freustié imprime un double rythme au livre, d'abord lent et clinique, puis pervers et fatal. Le Droit d'aînesse traite aussi bien du mystérieux métier d'écrire que des ironies de l'amour. Dans les deux cas, l'expert Freustié sait de quoi il parle.