Le devoir de vivre après un drame est un plaidoyer pour la vie. De nos jours, la mort est très présente dans notre quotidien. La télévision, la radio, l'internet en parlent constamment. Nous ne comptons plus les catastrophes naturelles (les unes plus dévastatrices que les autres) et les bêtises humaines (guerres et autres) qui nous ôtent toute confiance en la vie. Le terrible séisme du 12 janvier, qui a touché Haïti, nous a montré à quel point la vie est fragile et a fait naître chez plus d'un des questions d'ordre existentiel du genre : pourquoi la mort ? Pourquoi la vie ? Pourquoi sommes-nous encore vivants et pas les autres ? Comment retrouver l'envie de revoir demain quand on a perdu en un jour l'essentiel de sa vie ? Nous avons tenté à travers ce texte, dans la mesure du possible, d'aider ceux qui souffrent à avoir confiance en l'avenir.