Avant, la forêt était nous et nous étions elle. En son sein, l'iroko, le grand arbre millénaire, était le gardien de nos coutumes et le lieu de rencontre des esprits de nos ancêtres. Et puis les colons blancs sont arrivés, avec leurs forestiers et leur argent, ont abattu l'iroko et remplacé nos traditions par leurs idées et société modernes. Ils ont construit des écoles où tous les enfants de ma génération ont commencé à changer, à voir le monde à leur façon. Notre destin était en marche, bien différent de celui de nos parents et de leurs parents avant eux... Dans ce second volet, Firmin Krékré continue son autobiographie et revient avec nostalgie sur une époque de traditions et de légendes qu'il a vu disparaître.