Les grands esprits voient toujours le monde tout petit mais le petits esprits voient toujours le monde très grand. Notre planète est un minuscule grain de sable dans l'infini océan de l'espace intersidéral. Il est absurde de tracer des frontières dans cette chambre de l'édifice cosmique qui est une et indivisible. La terre est à l'image de l'homme. Les Etats représentent ses tissus organiques et les hommes ses cellules vivantes. La tête, le foie ou le coeur ne peuvent envisager leur équilibre en détruisant les reins, l'estomac ou le pancréas. Le mal des dents sera toujours ressenti par tous les autres organes du corps et celui qui ne lave que le visage, les aisselles ou le bassin, sans prendre un bain qui le purifiera entièrement restera sale. La société est un organisme dans lequel toutes les cellules travaillent les unes pour les autres. Il n'existe ni commerce, ni exploitation, ni conflit entre les organes d'un même corps. Il n'y a que des échanges vitaux, harmonieux et bienveillants. Le capitalisme et le socialisme ne se nourrissent pas de cette sagesse naturelle et ils créent des divisions, des guerres, des individualismes et l'épuisement des tissus du corps social. Il est urgent de remplacer ces théories économiques par une doctrine qui s'inspire de la structure et du fonctionnement du corps humain, qui est lui-même fait à l'image de Dieu et de l'univers. Cet ouvrage vous convie à la découverte du "Corporalisme et de l'Ecclésialisme" , deux nouvelles doctrines qui se complètent et qui sont porteuses d'espoir, pour la construction d'un monde de justice et de paix.
Philosophe et théologien, Germain Ndigo Biouele est l'auteur de plusieurs essais. Il dirige actuellement le Centre d'Ingénierie des Sports Educatifs et Récréatifs de Neuilly Plaisance en France.