De nombreux mouvements messianiques ont vu le jour et connu un succès remarquable dans le sud de la Côte d'Ivoire durant la période coloniale. Parmi eux, le harrisme et le déhima présentent deux modèles différents de réaction à l'importation du christianisme. Le harrisme s'inscrit dans la droite lignée chrétienne avec la prise en compte d'éléments traditionnels africains rappelant le monde biblique. A l'inverse, le déhima s'inscrit dans une logique de divorce total avec le christianisme, qu'il considère comme européen. Ces différents mouvements messianiques ont les mêmes objectifs : dénoncer les maux de l'Afrique que sont la sorcellerie et le fétichisme et amener l'africain à se " convertir " réellement aux pouvoirs et aux secrets des blancs, détenus par le prophète.
Le christianisme occidental à l’épreuve des messianismes indigènes en côte d’ivoire coloniale (la réplique du harrisme et du déhima) est également présent dans les rayons