C'est l'histoire d'une passion, entre deux frères agités et une moto légendaire : la Norton. Le livre commence quand l'histoire finit : à la chute fatale, à la mort. Mort d'un certain âge d'or de la moto anglaise, de la jeunesse, du sujet, fin du rêve. Et après ? C'est le roman comme un coma, comme une convalescence. Entre Meudon et le Gabon, entre mai 1968 et le monastère, entre autopsie et épopée, une course à la vie après la mort.
Né en 1951 en Afrique Noire, Bayon est journaliste. Somnanbulique pour la vision, chirurgical dans le style, tragique au fond, la route des Gardes est son qutrième roman autobiographique.