L'odyssée de Vong le khmer, de Maï la vietnamienne, de leurs enfants, de leurs proches et de leurs amis est une histoire vraie. Elle me fut contée dans un camp de réfugiés de Thaïlande, par mille bouches qui disaient la même chose. Ce roman-document fut l'un des tout premiers témoignages de ce qui devait apparaitre comme l'une des pires barbaries du 20è siècle. Trente ans après la fin du nazisme, Le Cambodge des Khmers Rouges entrait alors de plain-pied dans la litanie des crimes perpétrés au nom de l'idéologie communiste. Je publie moi-même aujourd'hui, ce texte, intact, pour rappeler aux jeunes générations que le pire n'est jamais très loin des illusions de la paix. Alain Dubos