La rive gauche dépeint sur un ton sérieux et humoristique à la fois, cinq destins singuliers. De l'être effacé, discret mais très sournois à la jeune fille innocente à qui la providence n'a guère souri, ce recueil de nouvelles suit le parcours de personnages représentant en quelque sorte l'authentique condition de quelques petites gens oubliées. Mais plus encore La rive gauche aurait tout aussi bien pu s'intituler Vies majuscules ; d'autant que prises individuellement, les petites vies mises ici en exergue ne vont jamais sans impacter autrui. Vivre, que serait-ce donc sans cette inévitable et perpétuelle rencontre entre " je " et autrui ? En effet, sur la rive gauche du " continent ", vivre c'est d'abord et surtout croiser le chemin d'un autre, et ce, pour le meilleur ou pour le pire...