La réformation en tant qu'action se caractérise par le fait de corriger, de rétablir dans l'ancienne forme. Il s'agit de l'être dans ce qu'il a d'ontologique et non de simple phénomène éphémère. Autant que faire se peut, nous posons le problème dans sa totalité, une et totale. Cette réalité a comme nom " phénomène zaïrois ". La " réformation " manifeste le souci de la précision parce que le concerné doit trouver une forme la meilleure pour s'engager sur le chemin du développement. Identifier exactement pourquoi il faut une meilleure forme au " phénomène zaïrois " suppose que celle qu'il affiche se lézarde, craque ; certaines parties tombent, l'ensemble menace de s'écrouler. Justement, le Zaïrois penche, il est en mouvement vers sa chute et sa ruine. Pour certains comme le maréchal Mobutu, le Zaïre était déjà bien tombé au fond d'un ravin. Voilà pourquoi, il faut lui donner une forme meilleure pour le ressusciter, le rappeler à la vie. Tel un être vivant, le Zaïre R. D. Congo - est faite de parties tenues entre elles par des relations multiples et multiformes. Le peuple doit se ressaisir pour se gouverner lui-même ; il éprouve le besoin et le désir de la démocratie.