Attention rareté ! Cette Muse au cabaret est comme une vieille bouteille que l'on débouche après l'avoir laissée reposer des années dans les rayons de la poésie sensuelle et bachique. Tirée des cafés, de la bohème du début du siècle, il s'en exhale drôlerie et dérision, une mélancolie légère qui martèle le pittoresque parisien, quelques sanglots fiers débordant d'un coeur plein... Les titres coulent d'eux-mêmes : " Five o'clock absinthe ", " Le pape doit manger seul ", " Bourgogne d'Australie ! ", " L'inondation de 1910 ", " L'invalide à la gueule de bois "...
Ces quelque cent vingt poésies fines, parfois paillardes, ravissent le " palais de la Pensée " et soûlent de bonheur. A consommer immodérément.