Dans La Mouche, très lue au xviiie siècle, non rééditée depuis lors, Mouhy entraîne son lecteur à la suite du petit Bigand (héros populaire, mais qui a des lettres) dans une folle équipée à travers les registres romanesques les plus variés, du trivial au fantastique, du picaresque au tragique de l'amour fou, dans un univers soumis au règne du hasard. Une étonnante expérience de collage et une très originale création romanesque qui dit quelque chose de la liberté et de la folie au siècle des Lumières.