Ce deuxième tome débute par une parodie grand-guignolesque de guerre : l'arrestation de Bonnot. Mais un autre conflit se profile à l'horizon. La grande boucherie, où l'on vend de l'homme à la criée, va bientôt ouvrir ses portes. Dans le concert patriotique accompagnant le début de la première guerre mondiale, les voix pacifistes peinent à se faire entendre. Pourtant, Marcellin, le cheveu blanchi, mais la colère toujours intacte, la Môme Cerise, sa fille, Marjolaine et Martin, ses petits enfants qui ont repris le poing de la révolte, vont tenter de faire entendre une autre partition, mettant en jeu leur liberté et leur vie. Et tandis qu'à l'arrière certains s'amusent, au front, les corbeaux et les rats s'invitent au funeste banquet que leur offrent les champs de bataille.