Le monde est une polyphonie sonore, même dans les nuits les plus profondes il y a du bruit : les discussions des étoiles, le froissement des ailes des anges. Il y a deux sortes de bruits, le bruit agréable qui permet d'agir et de penser dans le calme et avec toute son efficience ; et le bruit désagréable, qui ne communique aucun message et contre lequel on éprouve sa patience en attendant qu'il cesse.
Pour autant les secrets voient le jour dans le calme du silence et le bruit aurait tendance à les faire trahir, par la fatigue nerveuse. Le secret en étant, devient une vérité ; plus exactement, il est une vérité qui naît. Il est souvent le fruit d'un rêve, d'un désir... Tout le processus de la quête les laisse fleurir et apparaitre naturellement. C'est une des lois du monde : en cherchant, on désire ; en désirant on crée des besoins, et les secrets deviennent des secrets prêts à être dévoilés le plus tard possible.
Quel est le degré de tristesse, de désappointement ou de joie lorsque l'on le dévoile ? Un secret peut-il rester secret éternel ou transpire t'il sur les parois du monde ? Et devenir une vague de nouvelles réalités. Le secret ne proposerait-il pas une vague de renouvellement et par là-même nécessaire à la réalité surprenante de chaque jour. La joie n'a pas de maître, elle apparait, bizarrement, soudainement tant dans le bruit que dans le silence.
Elle fait chanter la réalité, le sourire, le rire deviennent l'essentiel... La joie existe chez toutes les populations du monde, et quand certains sourient à la vision d'un arc-en-ciel c'est qu'ils ont le coeur bien ouvert sur le monde. Le monde a été conçu dans sa beauté pour offrir de la joie. Le silence, le bruit, le secret, la vérité et la joie sont des éléments empreints d'une dynamique de feu, qui parfois se rattache aux passions : c'est dans le silence que l'on aime s'aimer, c'est dans le bruit que l'on aime le silence qui revient à nouveau, c'est dans la vérité que l'on se sent juste et irréprochable, enfin c'est dans la joie que l'homme et la femme laissent jaillir leur feu intérieur.
Tu es partout autour de moi, je t'entends, tu me fascines, il n'y a que toi ; Source de ma joie et d'un feu qui ne s'éteindra jamais même lorsque la mort me prendra. Rien ne m'arrachera à toi. Tu es mon feu éternel.