" A huit heures vingt-cinq précises, le 26 juillet 1952, toutes les radios, à Buenos Aires et dans le reste de l'Argentine, annonçaient qu'Eva Peron venait d'" entrer dans l'immortalité ".
... Le 9 août 1952, le cercueil placé sur un affût de canon fut tiré par vingt ouvriers en chemise blanche, puis déposé dans le nouvel immeuble de la CGT, le syndicat des chers descamisados, les plus fidèles militants du péronisme. Deux millions de personnes accompagnaient Evita. Sur la place de Mai, la madone des pauvres souriait sur son portrait géant et ce sourire appartenait désormais à la légende. "