Août 1939. Le Louvre. Paris. "La France se préparait, en traînant les pieds, à faire cette guerre que les Français ne souhaitaient pas. Finalement, les accords de Munich signés un an plus tôt n'avaient été qu'une courte respiration, un sursis. Le prix du déshonneur surtout. Les mains posées sur son bureau, Pierre Dumas parcourait, debout, les titres du journal du jour. La précipitation des évènements, que confirmaient ses lectures, ne faisait qu'assombrir la nature anxieuse de Dumas dont l'esprit demeurait focalisé sur l'ampleur de la tâche à accomplir : mettre en sécurité les oeuvres du Louvre."