Un mot et puis un autre et on se prend au jeu. Les images défilent, les sensations aussi, on a un peu peur mais on laisse parler son coeur. Les mots comme une thérapie, puis ensuite une envie de partage, de don... Au début malhabile, l'intention se concrétise, la main est plus ferme, le verbe plus prenant. On grandit au fil des mots, on apprend à se livrer, à laisser parler son âme, on se délivre et se libère. Et on ose, enfin, laisser partir les mots, pour faire de la place pour tous les autres qui se bousculent à présent, attendent leur tour avec impatience, les mots complices, les mots malices.